Union Vampirique
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Naissance au monde, Mania-Angel (serveur 4) je sais c'est HL! mais bon

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mania
Omosceles
Omosceles
mania

Féminin
Age : 36 Date d'inscription : 30/08/2008 Nombre de messages : 7 Localisation :

MessageSujet: Naissance au monde, Mania-Angel (serveur 4) je sais c'est HL! mais bon Naissance au monde, Mania-Angel (serveur 4) je sais c'est HL! mais bon Icon_minitimeSam 1 Nov - 22:16

Une nuit profonde et sans lune était tombée depuis bien longtemps sur le quatrième royaume. Une de ces nuits sans lune, gorgée de ténèbres et de mystère. L’état d’alerte avait été décrété depuis qu’une force inexplicable avait fait vingt-deux morts, lors des deux premières lunes succédant le solstice d’hiver. Au départ, seuls les paysans étaient frappés par ce fléau et cela n’alarma pas l’autorité de ce royaume. Après tout, qu’est-ce qu’un paysan, si ce n’est un être interchangeable et sans valeur. La main d’œuvre ne manquait pas et personne ne serait venu se plaindre de la disparition d’un être qui ferait sa bonne fortune. Autrefois, ce monde n’était pas dominé ainsi par l’argent, la bonté faisait loi et le peuple était heureux. Mais les temps changent, rien n’est immuable et à présent, c’était chacun pour soi.

Les morts auraient pu se succéder ainsi inlassablement, si les hautes couches sociales n’avaient été à leur tour touchées, les unes après les autres. Au départ, cela s’étendit au clergé et à la basse bourgeoisie. L’autorité cependant ne fit rien et laissa le mal se rependre. Après tout, le clergé était la principale source d’opposition à l’autorité et une petite épuration des rangs du saint clergé n’était pas sans déplaire à l’autorité. Quant à la basse bourgeoisie, ces nouveaux riches comme on les appelait, l’autorité n’y prêta même pas attention, pour elle, ces êtres ne valaient pas mieux que les paysans qui labouraient ses terres. Vint ensuite le tour de la haute bourgeoisie, qui constituait la cour d’apparat de l’autorité. Ce qui était notable dans cette étrange histoire, était le faite que plus les hautes couches sociales étaient touchées, plus les meurtres étaient emprunts de cruauté et de violence. C’est ainsi que l’on retrouva la Comtesse De Lancrey saignée à blanc, empalée sur la tour d’observation du grand palais. A cette mort, la haute bourgeoisie manifesta son mécontentement et l’autorité céda, il était clair que le dernier maillon à atteindre n’était autre que elle-même et sa descendance. Elle décida donc de concentrer la haute bourgeoisie autour d’elle-même, en les regroupant au grand palais. La bourgeoisie fut comblée, la garde renforcée, et l’autorité se gargarisa de son action, qui lui conféra l’approbation de ses riches subordonnés et une protection renforcée. De plus, les attaques envers la bourgeoisie et le clergé semblèrent diminuer.

Cependant, celles sur les paysans redoublèrent mais cela était sans importance, leurs vies importaient peu à l’autorité. Le peuple peu à peu se souleva et un règne de terreur commença : un couvre feu fut instauré et les réunions prohibées. La misère, inexorablement, continua de glisser ses voiles sur le triste quatrième royaume. Alors que l’autorité et ses sous-fifres se croyaient en sécurité, l’impensable se produisit. Le dauphin, l’héritier légitime de l’autorité fut retrouvé mort, décapité, dans sa suite. L’autorité, effondrée, abattit sa colère contre le peuple. L’éventualité qu’une force mystérieuse soit à l’origine de ce drame ne pouvait expliquer cet acte ! À ses yeux, seul le peuple pouvait en être à l’origine et il devait payer. Le règne de terreur fut renforcé, les hommes et les femmes séparés, soumis à l’autorité, au travail forcé. L’autorité, dans sa paranoïa naissante, resserra l’étau qu’elle exerçait sur la bourgeoisie. Tout le monde était suspecté et tout le monde suspectait tout le monde.

Oui, il ne faisait pas bon de vivre au sein du quatrième royaume. Le peuple était opprimé, la voix des clercs étouffée et la haute bourgeoisie étroitement surveillée. Cette débauche de force militaire ne suffisait pas cependant à enrailler la force impitoyable qui rongeait le pays. Une seule certitude demeurait : qu’elle que soit cette force, elle n’était pas seule et sûrement inhumaine. Cette idée, peu à peu, s’imposait dans la pensée collective cependant personne ne disait mot ! L’inquisition rodait et suffisait à faire terre toutes hypothèses démoniaques. Mais qu’importe les interdits, cette pensée grandissait à mesure que les morts augmentaient. Vampires, lycanthropes, sorcières, mauvais génies, et autres êtres maléfiques : tous étaient suspectés, tous étaient craints. Toutes ces hypothèses étaient vraies et fausses à la fois. Qui aurait pu croire que le quatrième royaume était à la frontière de tous ces mondes ? Qui aurait pu croire que le quatrième royaume ne subsistait que pour nourrir l’ensemble de ces êtres démoniaques ? Personne, bien entendu. Qui l’aurait pu sans être accusé de démence? Personne ne soupçonnait cette triste réalité et moi moins que les autres. Dernière née de Conte De Barbaraque, enfant haïs car n’étant pas le garçon tant espéré. Le fait que ma mère mourut, en me donnant naissance, n’arrangea pas les choses, vous pensez bien. Bien sur en tant que fille de haut dignitaire, je ne manquais de rien, si ce n’est d’amour, et reçue la meilleure éducation qui soit. L’ensemble de ces enseignements étaient censés me préparer à tout ce qu’une jeune fille de mon rang serait susceptible d’affronter. Cependant, aussi complète que fut cette éducation, elle ne fut d’aucun secours lors de cette nuit sans lune. Après tout, qui peut prétendre être prêt à mourir un jour ? Cette nuit aurait pu être comme les autres, si un être fougueux n’avait décidé de se glisser dans ma chambre au cœur de la nuit. L’être s’approcha du grand lit à baldaquin que j’occupais et écarta sans un bruit les longs pans, qui lui barraient l’accès à la proie que j’étais.

L’heure était déjà bien avancée et l’aube n’allait tarder à percer à l’horizon. L’être, qui avait pénétré ma chambre, était déjà repu et aurait pu rentrer en sa demeure, mais une force particulière l’avait attiré sans qu’il n’y pense dans ma chambre. En me découvrant, seule, sans défenses, si vulnérable, l’homme sourit ! Trop facile, se dit-il, Que la race humaine est pitoyable. Il se pencha délicatement, déjà hypnotiser par les battements turgescents de vie, qui s’échappaient de mon cou. Il prit une profonde inspiration et y plantât, implacablement, ses cros. Je n’eus pas le temps de crier, ni le temps de me débattre, déjà la vie s’échappait de moi. J’allais mourir, c’en était certain. Mes derniers battements de vie étaient proches et l’homme allait me les voler quand, terrifié, il s’interrompit et m’abandonna seule et meurtrie dans mon lit.


Je vivrai, mais à quel prix ! Déjà des changements s’opéraient en moi ! A ma grande faiblesse s’ajoutait ma
répulsion pour la lumière. Chaque jour passant m’enfonçait un peu plus dans les ténèbres. Bientôt, nulle nourriture ne me sustenta. Je devins même un défi pour le cuisinier de famille qui, chaque jour, s’échinait à trouver un met, plus raffiné encore que le précédent, un met qui trouverait grâce à mes yeux. Hélas, jamais il n’y parvint.

Cela faisait deux semaines que ma rencontre nocturne avait eu lieu et je ne sais si c’est l’éveille de mes sens ou le manque de nourriture qui me poussa cette nuit là à mordre ma servante. Rien de bien méchant cependant, la pauvre, effrayée, s’enfuit avant même que je ne ressers mon étreinte. Mais les quelques gouttes de sang qui se rependirent dans ma bouche, cette nuit là, m’emplirent de bonheur. Il me fallait réitérer cette expérience, c’en était certain. Je ne mis cependant pas longtemps avant de trouver une nouvelle proie. J’avais tout préparé dans les moindres détails. Mon attaque se porterait sur un garçon d’écurie, le jeune Martin. Je savais de source sûr qu’il œuvrait au cœur de la nuit au nettoyage des box. Je savais également qu’il œuvrait seul. C’est pourquoi j’arrêtai mon choix sur lui et m’empressai de le retrouver par une nuit noire. Le pauvre ne me vit même pas arriver et mourut plus vite que je ne le crus, seul, assis dans la paille. Je me laissai transcender par le délicat fumet de sang qui s’échappait de son corps. L’extase que me procurait ce breuvage était sans précédant, quasi divin. C’est lorsque je regard mes mains couvertes de sang fumant que l’horreur s’empara de moi. Qu’avais-je fais ? Je l’avais tué ! Pire même, j’avais bu son sang et j’avais orchestré tout cela pendant plusieurs jours ? Qu’étais-je devenu ? Un monstre. J’étais un monstre. Non me disais-je ! Un vampire ! Une suceuse de sang. Un être de la mort.

A la suite de cet événement, il me parut évident que je ne pouvais rester chez mon père ! Mon secret ne tarderait à être découvert. Puis, comment expliquer le fait que je refuse de me nourrir, car plus rien que le sang ne pourra me nourrir à présent. Quant au soleil, je savais à présent que jamais je ne le rêverai. Je ne pris même pas le temps de regrouper mes affaires et partis dans la nuit, à la recherche de l’être qui avait fait de moi, l’être que j’étais devenue. Mes débuts en temps que vampire furent difficiles, j’appris que pour subsister il nous fallait évoluer au sein d’un clan, cependant nul clan n’aurait accepté un être si faible. Mon bourreau lui aussi était dans un clan et je n’aspirait qu’à une chose : le rejoindre. Je ne sais pourquoi cette pensée m’obsédait, mais je voulais être à ses cotés, quel qu’en soit le prix. Je m’introduisis donc dans leur demeure et me fit connaître de tous. Je savais que mon adhésion à leur communauté était compromise, j’étais, hélas, bien trop faible. Mais mon intervention, je le savais, ne serait pas veine car, à présent, j’avais retrouvé mon bourreau et j’avais crié à tous mon existence. A présent, tout le monde savait que, dans un avenir certain, tous devraient compter avec moi. Alors attendez-moi, car la Grande Mania-Angel reviendra.

- - - Fin - - -
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Age : 31 Date d'inscription : 14/12/2009 Nombre de messages : 38 Localisation : sud-ouest de la france
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Race: ABSORBEUR ABSORBEUR

MessageSujet: Re: Naissance au monde, Mania-Angel (serveur 4) je sais c'est HL! mais bon Naissance au monde, Mania-Angel (serveur 4) je sais c'est HL! mais bon Icon_minitimeMar 15 Déc - 1:04

sympa l'histoire, bien jouer Wink
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Naissance au monde, Mania-Angel (serveur 4) je sais c'est HL! mais bon

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